Le mot du président

Nos activités nous apportent régulièrement des raisons de nous réjouir, contrairement à certains de nos élus qui nous apportent régulièrement des raisons de nous inquiéter pour l’avenir des personnes en situation de handicap. Sous prétexte d’abus, qu’une meilleure prise en charge permettrait certainement d’éviter, ils sont prêts à remettre en cause tout le système, sans distinction aucune.

Nous sommes particulièrement sensibles aux handicaps physiques qui sont les premiers concernés par les barrières architecturales mais nous ne pouvons ignorer ceux et celles atteints dans leur santé psychiques. Contrairement à certaines affirmations, ils n’ont pas choisi de se marginaliser mais sont pour les uns frappés par des maladies que la médecine ne maîtrise pas totalement alors que les autres ont été malmenés par un système que personne ne maîtrise. Sans parler de tous ceux qui, à défaut de pouvoir se faire vacciner contre les agressions du monde moderne, choisissent « l’automédication »…

Ces dernières années nous avons intégré de manière tangible les handicaps sensoriels à nos activités et à l’avenir nous devrons, à défaut de trouver des solutions, du moins nous montrer solidaires des personnes atteintes dans leur santé psychique en intégrant leurs troubles dans nos activités de sensibilisation car les barrières psychiques s’avèrent souvent aussi infranchissables que les barrières physiques.

Emmanuel de Tscharner

Président