Rapport d’activités 2014

Le mot du président

Cette année, Pro Infirmis a été invité au salon de l’immobilier et nous a proposé de partager son stand. Je tiens ici à remercier Monique Richoz de cette opportunité qui nous a fait nous retrouver dans un milieu où nous comptons quelques ennemis, mais qui nous a permis aussi quelques contacts.

Pro Infirmis a réussi, je l’espère, à convaincre quelques régies de collaborer pour faciliter l’accès au logement de personnes en situation de handicap.De mon côté, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques personnes confrontées à des problèmes d’accessibilité dans leur maison actuelle. En effet, avec l’âge nombreux sont les handicaps qui nous guettent et certaines personnes en sont plus conscientes que d’autres. Mais le plus intéressant c’est cette question qui est revenue plusieurs fois: «Comment savoir si l’appartement que nous voudrions acheter est adapté aux personnes âgées ? ». Un rapide tour des stands m’a permis de voir des réalisations à première vue correctement conçues, mais un problème majeur est apparu dans plusieurs cas: La situation… Plusieurs réalisations nouvelles dans l’agglomération lausannoise ont des accès pentus, donc peu accessibles sans véhicules. Elles se situent souvent loin du centre, nécessitant donc un véhicule pour se rendre à l’épicerie ou à la poste … si le village ou le quartier en a encore. Quant aux transports publics, ils sont eux aussi souvent éloignés surtout lorsqu’on sort de l’agglomération. Il est clair qu’avec le temps les nouveaux logements tendent à s’éloigner du centre ville. Lausanne a un grand projet qui semble avoir été soigneusement élaboré, avec beaucoup d’interactivité et semble-t-il beaucoup d’espoir. Il n’en reste pas moins que la question d’accessibilité prend aujourd’hui une autre dimension. Un centre avec peu de logements, souvent anciens et peu adaptés et des nouveaux logements en périphérie ne bénéficiant pas toujours d’infrastructures en adéquation avec les besoins de la population, non seulement âgée ou en situation de handicap mais aussi dépendante des transports publics par exemple. Dès lors, et au risque de me répéter, plus que jamais notre devise doit rester :« Construisons pour tous » !

Emmanuel de Tscharner

Président